Les options d’exportation sur BeadTool 4

Bonjour,

L’article d’aujourd’hui porte sur l’exportation de vos modèle dessinés sur BeadTool4.

Le logiciel offre un grand nombre de possibilités, que je vais vous présenter dans cet article.

L’apparence de votre diagramme est importante, et elle est déterminée par le public auquel vous allez l’adresser.

Si votre objectif, en publiant votre diagramme, est de permettre aux autres de le refaire facilement, il est préférable de choisir l’exportation la plus lisible, et donc la plus simple possible.

Si votre objectif est de publier un diagramme esthétique, parce que vous n’avez pas eu le temps de tisser mais que vous voulez quand même le montrer, il y a des options sur BeadTool4 qui vous permettent de publier une version un peu plus « affriolante » (esthétique quoi) que la version pratique de base.

Enfin, vous devez être en mesure d’adapter vos diagrammes  à la vue (myopie, astigmatisme, presbytie et autres…) de votre destinataire: pour certains, le schéma simple avec les lettres est illisible, pour d’autres, c’est le schéma en relief qui est difficile à lire.

Voici en images les explications et vos différentes possibilités.

1- Pour exporter un diagramme, allez dans Fichier, puis cliquez sur Exporter. Cette fenêtre apparait.

menu exportation.PNG

Vous avez 6 options: vous pouvez choisir de les activer en choisissant « oui », ou de les désactiver en choisissant « non ».

Le curseur en bas (positionné sur la photo à son maximum sur 50) vous permet de choisir la taille d’exportation de votre modèle. Plus le chiffre est bas, plus votre grille sera petite et en basse résolution, elle pèsera également moins lourd en octets.

Sur l’option « couleur de fond », vous pouvez choisir la couleur de l’arrière plan de votre diagramme.

2- Les différentes options:

dessiner les bordures: la grille bleue apparait sur le modèle, et sépare chaque perle.

En haut, le modèle avec les bordures (j’ai cliqué oui à l’option bordure), en bas le modèle sans les bordures (j’ai cliqué non à l’option bordure).

En dessous, un diaporama afin que vous puissiez comparer.

harley quinn 3harley quinn 2

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dessiner les étiquettes: une lettre correspondant à la couleur apparaît sur chaque perle si vous cliquez oui.

exportation 3

dessiner les couleurs: si vous cliquez non, votre diagramme n’apparait pas. Il doit y avoir quelque chose qui m’a échappé, mais pour l’instant cette option me semble inutile (à explorer, donc, j’ai forcément raté quelque chose).

A la rigueur, si vous gardez l’option « dessiner les étiquettes, vous obtenez ceci:

harley 7.png

dessiner des perles réalistes: le perles sont en relief.

Sur le modèle du haut, j’ai coché non à « perles réalistes », sur le modèle du bas, j’ai cliqué oui.

exportation 3exportation 4

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dessiner les effets d’éclairage: cette option rend votre modèle plus lumineux.

En haut, le modèle avec l’option « perles réalistes », mais sans l’option « effets d’éclairage ». En bas, le modèle avec l’option perles réalistes et avec l’option « effets d’éclairage ».

exportation 4exportation 5

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dessiner des bords arrondis:

Cela permet de modifier l’aspect de la grille bleue: si vous cliquez oui à « dessiner des bords arrondis », votre grille est moins nette, plus floue et en même temps plus douce.

En haut, un modèle avec les bords arrondis, en bas un modèle sans les bords arrondis. La différence est très difficile à voir, mais si vous cochez l’option « bords arrondis », les traits bleus qui traversent votre modèle sont moins visibles, plus discrets.

Cette option n’a d’intérêt que si vous souhaitez que les contours bleus apparaissent sur le modèle. Si vous ne cochez pas « dessiner les bordures », cette option n’a aucun intérêt.

harley 4harley 5

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3- Quelques possibilités que je choisis régulièrement.

Pour les diagrammes que j’envoie ou que je vends. C’est normalement la formule la plus lisible.

harley 8export harley 8

Pour les diagrammes que je partage sur Instagram ou ici, quand je n’ai pas eu le temps de les tisser, mais que je veux quand même les montrer sous leur meilleur aspect.

harley 9

export harley 9.PNG

Enfin, en bonus:si vous souhaitez changer la couleur de votre grille, vous pouvez en allant dans « Affichage », « Options ».

Cliquez sur « couleur de cellule » pour changer la couleur de la grille.

menu grille

J’ai essayé, et la couleur bleue initiale est définitivement celle qui arrache le moins les yeux.

Voilà, à vous de jouer.

Il me semble utile de préciser à nouveau que mes modèles sont protégés et qu’ils ne doivent pas être mis sur Pinterest. Je n’ai pas pris le temps de marquer Motifcoeurcitron sur chaque photo, et j’imagine bien que ce modèle va circuler très rapidement, mais je le rappelle, mes modèles et diagrammes ne sont pas libres de droits.

Merci de votre compréhension, j’espère que cet article vous aura été utile.

Bon dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les différentes sources d’inspiration pour créer un diagramme.

Bonjour,

Ce matin, j’ai été contactée par une jeune fille très embêtée, car elle était sur le point de sortir un kit bijou. Le but du kit est de tisser un couple d’inséparables en perles miyuki.

Elle venait tout juste de se rendre compte que j’en avais fait moi aussi, et elle a décidé de me prévenir, afin que je n’aie pas l’impression d’avoir été copiée.

affiche 1.PNG

Après avoir comparé nos dessins, nous avons compris que nous nous étions servies du même dessin de base (libre de droits) pour dessiner notre tissage. Au demeurant, les deux tissages seront différents, puisqu’ils sont le fruit de notre interprétation personnelle.

Ce mini événement m’a amenée à réfléchir sur nos sources d’inspiration, dont j’ai essayé de faire une liste, avec leurs avantages et leurs inconvénients.

      – Vos propres dessins: si vous créez votre tissage à partir de votre propre dessin, c’est le top. Pas de problèmes de droit, tout est de vous.

J’ai récemment vu MamzelleLulu, l’une de mes partenaires de livre, travailler. Elle commence par dessiner un petit croquis de ce qu’elle souhaite, avec les effets, la taille etc… et ensuite elle en fait un diagramme. Pour la citrouille ci-dessous, elle avait dessiné une tige très effilée, qu’elle a réussi à bien rendre en enfilant des perles à part sur un fil.

citrouille.PNG

Si vous ne savez pas dessiner sans modèle, vous pouvez tout à fait vous servir d’une photo réelle (d’une fleur, d’un animal…) et tenter de redessiner sur votre feuille, en ajoutant les effets que vous souhaitez, en compilant plusieurs photos en un seul dessin… C’est ce que j’ai fait pour le guépard ci-dessous, et pour les fleurs. Jusqu’à présent, je n’ai eu le temps de faire que le coquelicot et le guépard.

dessin.PNG

coquelicot.PNG

Les dessins des graphistes, avec leur autorisation.

Internet regorge de graphistes talentueuses. Vous pouvez adapter leur travail, à condition de leur demander leur accord. Certaines sont très enthousiastes, d’autres se sont déjà fait piller et sont plus méfiantes. Vous ne perdez rien à leur demander leur autorisation.

Quelques graphistes et créatrices qui ont déjà accepté d’être adaptées: Paulinacholeva, Minimelinsta, Sobigraphie, Mariemylovelything

Vous pouvez également proposer une collaboration commerciale, avec un contrat, comme dans le cas de Mon Petit Bazar et Sobigraphie.

sobi.PNG

Attention cependant: gardez bien la trace de vos conversations (cela ne concerne aucune des créatrices citées au dessus). Une de mes amies a eu la mauvaise surprise récemment d’avoir affaire à un revirement. Donc si vous pouvez vous justifier, c’est mieux 😉

Et bien sûr, n’adaptez pas une graphiste sans son accord.

A vous de contacter votre graphiste préférée 🙂

Un graphisme libre de droits:

L’adaptation de l’image est gratuite, mais attention: vérifiez que l’image est bien libre de droit, et que vous avez trouvé la bonne source. Et surtout, cela implique le risque de rencontrer des tissages qui ressembleront au vôtre.

       – Une photo:

C’est cette méthode que j’emploie en ce moment, surtout pour les animaux. Je me sers de la photo pour dessiner les contours dans BeadTool 4, et ensuite je la mets à côté de ma grille pour observer les zones de couleurs et d’ombres, la place des poils, des plumes. Je dessine moi-même l’intérieur du diagramme, à partir de mes observations.

renard tête 2.jpg

renard

– Les coloriages.

Certains coloriages en ligne sont très utiles pour donner les contours.  Ensuite, c’est à vous de jouer avec les couleurs pour créer un relief. Attention cependant, certains sont également protégés, ne les reproduisez pas tels quels!

J’espère que cet article vous aura été utile, bonne fin de journée 🙂

 

 

 

 

 

 

Mini guide de survie pour apprendre à publier sur Instagram sans se faire manger tout cru.

Bonjour,

Aujourd’hui, je vous ai concocté un petit guide pour apprendre à publier sereinement sur Instagram.

Cet article est destiné essentiellement à celles qui souhaitent se faire connaître grâce à ce réseau, mais également à celles qui ont envie de montrer leurs réalisations pour le plaisir.

Qu’est-ce qu’Instagram?

Instagram est réseau social qui permet de publier des photos. Si vous ouvrez un compte public, n’importe qui peut voir vos photos. Si votre compte est privé, seuls vos abonnés pourront voir vos photos.

Si vous souhaitez vous faire connaître, ouvrez un compte public.

La meilleure façon de diffuser vos photos auprès d’un public large est d’utiliser les hashtag.

Les hashtag sont des mots-clés ou mots-étiquettes qui permettent de rassembler vos publications autour d’un ou plusieurs thèmes. Le symbole du hashtag est # (pour le faire, cliquez sur la case correspondante tout en appuyant sur la touche alt gr)

Par exemple, quand vous publiez la photo d’une baleine, vous pouvez rajouter les hashtag #baleine #mer #mammifère … et d’autres qui vous semblent correspondre à votre photo. En utilisant le hashtag « mer », votre photo est automatiquement classée par Instagram dans le fichier « mer », avec toutes les autres photos comportant le même hashtag sur le réseau.

Voici un exemple ci-dessous: les hahstag apparaissent en bleu sur la photo.

inséparables.PNG

Au fur et à mesure de vos publications, des followers (des gens qui vous suivent) commenceront à s’abonner à votre compte, si ce que vous faites les intéresse.

Le monde sauvage d’Instagram (les conseils pratiques sont dans le chapitre suivant).

Avant de poursuivre et de parler des hashtag utilisés par les perleuses addictes, laissez-moi reprendre l’aventure Coeur__Citron depuis le début.

J’ai ouvert mon compte il y a seize mois, en août 2016, quand j’ai commencé à créer mes propres modèles. Je n’avais jamais utilisé Instagram auparavant, et j’ai découvert au fur et à mesure ses règles.

Un certain nombre de créatrices déjà connues ont rapidement commencé à commenter mes photos, puis à me suivre, et mon intégration dans la communauté s’est faite très vite, et très naturellement.

Le premier écueil (je ne parlerai pas de la créatrice connue qui m’a contactée rapidement pour me décourager. Cette intervention a très vite été contrebalancée par les encouragements d’une autre créatrice bien connue) est arrivé à peu près deux mois après l’ouverture de mon compte.

J’avais alors environ 200 followers et j’avais publié une vingtaine de créations.

Il faut bien comprendre que sur Instagram, votre influence est proportionnelle à votre nombre de followers. Plus vous en avez, plus votre post est vu et commenté.

En octobre 2016, j’ai donc découvert avec une immense surprise que deux de mes créations avaient été reproduites et publiées sur un compte à plus de 5000 followers, sans mon nom bien sûr, et avec le nom de la copieuse inscrit en gros sur la photo. J’ai mis un commentaire qu’elle a tout de suite supprimé en me bloquant.

(Pour la petite histoire, j’ai mis plus de six mois à faire supprimer toutes les copies que ce post à engendré, et j’ai été obligée de justifier de mes droits un grand nombre de fois. J’en suis arrivée à un stade où on m’a affirmé que je n’étais pas la créatrice du modèle, car j’étais peu connue, et donc peu fiable.)

Je vous mets ci dessous les modèles concernés:

femme vintagefemmefemme chanellouboutin

Je suis alors allée farfouiller (mot peu élégant mais je n’en vois pas de plus juste) dans le réseau et j’ai fait ce constat: il existait quelques comptes de créatrices, qui publiaient leurs propres créations. Mais surtout il existait une multitude de comptes à copies, dont certains étaient très influents, allant jusqu’à 10 000 abonnés.

La spécialité de ces comptes était de récupérer les créations, pourtant protégées, de les reproduire, et ensuite de les mettre en vente, en ne mentionnant pas l’auteur original bien sûr. Évidemment, ces comptes se copiaient entre eux, et vous retrouvez aujourd’hui encore des modèles diffusés partout sur le réseau, sans aucune mention de l’auteur original. Pour certains modèles, il est même devenu impossible de retrouver la source.

Quelques exemples de modèles que vous retrouvez en vente partout sur le réseau, sans l’autorisation du créateur original. Je suis sûre que vous les reconnaitrez… Je ne cite même plus les cactus et les fruits de Mon Petit Bazar, ou les animaux de Daisy DK.

frida giusy.PNG

flamant pierrot.PNG

diagramme flamant.PNG

magestels.PNG

Ce phénomène s’est installé car les créatrices ne l’époque n’ont pas eu le temps de faire barrage à ces comptes. Il ne faut pas se voiler la face, contrôler le réseau et faire les signalements prend du temps et de l’énergie.

En conséquence,  en octobre 2016, la plupart des publications concernant les perles miyuki et les tissages peyote/brickstitch concernaient des copies à usage commercial, et les comptes à copie régnaient sans partage sur le réseau. Sitôt qu’une nouvelle créatrice émergeait, son travail était immédiatement repris et vendu sous un autre nom par de gros comptes. Beaucoup de créatrices ont abandonné et cessé de publier.

Heureusement, c’est là que la solidarité a joué. Plusieurs « perleuses » se sont réunies via les messages privés pour discuter de la copie, et se poser des questions sur la marche à suivre.

Je ne vous raconterai pas les détails, mais fin 2016, un groupe s’est formé et nous avons échangé nos adresses et coordonnées, avec une adresse mail commune, afin de pouvoir faire les signalements les unes pour les autres. Et la chasse aux comptes à copies a commencé.

Cette « chasse » a exigé plus de 2500 signalements. Il faut savoir que quand vous tombez sur un compte qui republie inlassablement ses copies, vous avez beau le signaler, rien n’y fait. Vous devez impérativement conserver le numéro des précédents signalements, et les remettre dans les signalements suivants.

Sur certains gros comptes, nous avons fait jusqu’à 30 signalements pour contrefaçon. Les photos ont été enlevées, mais le compte est resté ouvert et a continué à publier.

J’ai multiplié les mails à Instagram, en leur faisant la liste des comptes multi récidivistes, et en citant la loi sur la propriété intellectuelle, mais rien à faire: je recevais à chaque fois une réponse automatique.

Et puis enfin, le 31 août 2017, Instagram a visiblement décidé de faire le ménage. Tous les comptes qui avaient été signalés plus de trois fois ont été supprimés au fur et à mesure. Exit, les gros comptes à copie. A ce jour, nous avons réussi à en faire supprimer plus de trente, dont certains étaient très connus.

Depuis, certaines ont rouvert un compte, mais elles ont été obligées de repartir à zéro, et elles ont perdu toute leur influence.

Vous allez me demander: pourquoi se mettre la rate au court bouillon? Pourquoi tout ce travail de signalements, pourquoi perdre son temps à ça? Tout simplement parce que ça ne passe pas.

Je ne sais pas pour vous, mais voir mon travail repris, souvent bâclé, et publié à des fins commerciales, par une pseudo créatrice qui roucoule et se rengorge toute fière de sa « création », ça me met tout simplement hors de moi. Et je n’ai pas envie d’arrêter de publier parce que des bonnes femmes malhonnêtes se font du beurre sur mon dos.

Je considère que tout ce travail valait le coup: je suis encore obligée de faire des signalements, mais je ne trouve pas mes modèles vendus partout sur des centaines de comptes, contrairement à d’autres créatrices qui ont été littéralement pillées.

Aujourd’hui, ne nous voilons pas la face: la copie existe toujours sur Instagram, mais ce n’est plus une institution. Les plus gros comptes ont disparu, et leur influence avec. Avant, quand vous écriviez à une utilisatrice qu’elle copiait votre travail, elle vous bloquait. Aujourd’hui, elle supprime la plupart du temps sa photo sans discuter. Si elle refuse, il suffit de faire un signalement.

Désormais, au bout de trois ou quatre signalements, le compte est automatiquement fermé.

Voilà donc l’état des lieux en janvier 2018.

Toujours motivées pour publier sur Insta? Si c’est le cas, lisez la suite!

Quels hashtags utiliser quand on est une « perleuse addicte »?

Instagram est à ce jour le meilleur moyen de se faire connaître quand on commence à tisser. Une solide communauté de « perleuses » s’y est implantée, et tout le monde se connait très rapidement. Elle rassemble des créatrices (dessinatrices de modèles), et des réalisatrices (qui tissent des modèles qu’elles n’ont pas dessinés). Des défis et des partenariats entre perleuses voient régulièrement le jour, et boostent la créativité de chacune.

Les principaux hashtag utilisés par cette communauté sont:

#jenfiledesperlesetjassume (créé par Karen de Mon Petit Bazar il y a plusieurs années déjà, je ne sais pas de qui sont les autres).

#perlesaddict

#perlesaddictanonymes

#jesuisunesquaw

#tissage

#tissageperles

#brickstitch

#peyote

Vous pouvez également citer votre fournisseur (fournisseur, pas dealer mesdames): #perlesandco #perlescorner #ladroguerie …

Faites très attention aux hashtag #miyuki et #miyukibeads , pour des raisons que je vais vous expliquer en dessous.

Les précautions à prendre quand on publie sur Instagram.

Si vous êtes créatrice:

  1. Je vous conseille très vivement de marquer votre nom sur la photo. Certains comptes sont spécialisés dans le vol de photos. Si vous ne mettez pas votre nom sur le cliché, vous risquez de le retrouver publié ailleurs.
  2. Si votre travail est protégé, écrivez-le également sur la photo ou au moins en dessous, dans les commentaires. Si vous ne le faites pas, le copieur pourra toujours vous dire qu’il n’était pas au courant.
  3. Ne supprimez jamais une photo publiée: lors des réclamations, Instagram se sert de la date de publication pour trancher. Si votre photo originale a été supprimée, le réseau considèrera que c’est le copieur qui a publié en premier.
  4. N’utilisez les hashtag #miyuki #miyukibeads que si vos photos sont marquées: ce sont des hahstags privilégiés des copieuses. C’est par ce biais qu’elles vous repèrent et qu’ensuite elles publient.
  5. Ne publiez pas vos diagrammes sur Instagram: j’ai remarqué que les créations les plus copiées étaient celles dont le diagramme était publié sur Insta. Il faut croire que publier son diagramme revient à dire: « servez vous, c’est gratuit ». Moins de 24h après la publication, les copies commenceront déjà à sortir.
  6. Faites du tri dans vos followers: allez jeter un oeil au compte des gens qui commencent à vous suivre; s’ils vendent des copies, bloquez-le. J’ai ainsi enlevé plus de 500 followers de mon compte sur les seize mois qui viennent de s’écouler. A quoi bon être suivie par des gens qui ne commenteront jamais mon travail, et se serviront de mon compte comme d’un supermarché?
  7. Si vous trouvez cette méthode trop expéditive, bloquez-le et débloquez-le dans la foulée. Vous pourrez toujours voir son travail et lui le vôtre, mais avant qu’il se rende compte qu’il n’est plus abonné à votre compte, il se passera du temps.
  8. Soyez solidaire et comptez sur la solidarité: n’hésitez pas à demander de l’aide ou des renseignements, la solidarité a fonctionné bien des fois dans cette communauté. Et à votre tour, allez commenter les publications des autres: c’est comme cela que vous vous ferez connaître.
  9. Plus vous publierez, plus vous serez repérée.
  10. Évitez Pinterest comme la peste: c’est le supermarché des copieuses.

Vous pouvez tout à fait ne pas suivre les conseils 1, 3, 4, 5, 6. Vous gagnerez même plus rapidement des followers si vous ne les suivez pas. Par contre, vous retrouverez votre travail publié un peu partout à des fins commerciales. C’est réellement un choix personnel.

Si vous êtes réalisatrices:

  1. N’oubliez pas de mentionner le nom du créateur. C’est obligatoire, et surtout, si vous ne le faites pas, notre travail est encore une fois diffusé sur le réseau sans notre nom. C’est particulièrement valable quand vous publiez sous les hashtag #miyuki et #miyukibeads. Publier vos reproductions sans notre nom, c’est livrer notre travail à la copie, sur un hahstag très connu qui regroupe déjà plus de 220 000 publications.
  2. N’hésitez pas à marquer votre nom sur la photo, surtout si vous faites une jolie mise en scène. Vos photos seront elles aussi reprises, malheureusement…
  3. N’hésitez pas à mentionner le nom du créateur dans votre publication. Beaucoup viendront vous faire un petit coucou. Pour mentionner le créateur, mettez simplement le symbole @ devant son nom. Une notification lui indiquera que vous l’avez cité.

 

Voilà, je crois que j’ai fait le tour pour aujourd’hui…

Cet article peut vous paraître très long, mais comme vous pouvez le constater, j’ai passé beaucoup de temps sur ce réseau (trop sans doute), et j’en connais bien les coulisses. J’espère surtout qu’il évitera à certaines d’entre vous des désillusions comme celles que j’ai pu vivre à mes débuts.

Pour conclure, allez sur Instagram en étant averties: c’est le meilleur moyen de vous faire connaître si vous voulez vous faire un nom, mais il y a également un prix à payer.

Pour ma part, cela m’a permis de construire un compte solide, de me faire des copines et mêmes des amies, de faire connaître ce blog, et cerise sur le gâteau, de sortir un livre avec trois camarades. D’autres jolis projets sont à venir, et tout cela grâce à Instagram. Cela valait bien quelques crise de nerf sur mon PC…

N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d’aide.

Bonne journée!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Utiliser les bons anneaux.

Bonjour,

Aujourd’hui un article qui me trotte dans la tête depuis un mois et que je n’ai pas eu le temps de finaliser.

Récemment j’ai fait un swap (échange de cadeaux surprise), organisé par une joyeuse bande de folles qui se reconnaîtront 😉 , et j’ai été obligée d’utiliser plusieurs types d’anneaux pour réaliser mes montages.

Premier conseil: n’utilisez que des produits « Gold Filled », (comme Wikipedia est mon ami, je vous mets le lien vers la définition). Ce sont les seuls qui ne noirciront pas dès la première journée, contrairement aux articles en laiton standard.

Comment choisir le bon anneau?

1- Si vous voulez insérer un anneau dans vos perles miyuki delica 11/0, vous devez choisir un anneau à la fois fin et d’un diamètre assez grand pour faire le tour de la perle.

Choisissez toujours un anneau dont le fil fait AU MAXIMUM 0,6 mm de diamètre. Au delà, votre anneau est trop épais et ne rentre pas dans la perle sans dommages.

Ci dessous un exemple des anneaux que j’utilise.

DSC03918.JPG

Vous en trouverez ici sur Perles and Co. Je n’ai pas eu le temps de chercher sur d’autres boutiques pour l’instant.

Ces anneaux ont un inconvénient majeur: comme ils sont très fins, ils s’ouvrent au moindre choc. C’est loin d’être optimal quand vous montez un collier. Il suffit d’un seul accrochage pour que l’anneau cède.

Voici la solution que j’utilise: je mets un point de colle Hasulith sur l’ouverture de l’anneau, puis je fais tourner l’anneau de manière à ce que la partie ouverte soit cachée à l’intérieur de la perle. Ainsi, votre anneau est scellé de façon invisible à l’intérieur de la perle.

2- Si vous voulez attacher une breloque à une chaîne.

Je ne sais pas pour vous, mais à chaque fois que j’achète un collier dans les boutiques type Promod, ou un porte-clé à Maisons du Monde, je ne l’utilise qu’une fois ou deux avant que les anneaux ne lâchent. J’ai tendance à semer pas mal de breloques chez moi, au travail ou dans la rue.

Je suis donc obsédée depuis que je fabrique mes bijoux par la solidité des anneaux. Le problème, c’est qu’il faut nécessairement un anneau ouvert pour fixer les éléments entre eux. J’ai cherché dans le commerce un fer à souder pour joindre les deux parties de l’anneau, mais malheureusement aucun n’est assez puissant pour faire fondre le laiton et l’or. Il faudrait investir dans des outils de bijoutier.

La meilleure solution est, il me semble, d’utiliser des anneaux en Gold Filled assez petits et épais. Leur densité les rend plus difficiles à ouvrir.

Voici ci-dessous un exemple:

DSC03922.JPG

 

Attention, pour les utiliser, il vous faut nécessairement des pinces à bijoux: une pince plate pour serrer, et une pince ronde pour écarter l’anneau.

Vous trouverez les anneaux que j’utilise ici et ici.

Voici le résultat final (et un clin d’œil à Adeline 🙂 )

DSC03926.JPG

J’espère que cet article vous serra utile, et bon dimanche!

 

 

 

 

 

 

 

Movember

Bonsoir,

A la demande de la créatrice 8 mars, je partage ce soir son post: elle vend son diagramme sur sa boutique, et la moitié de la somme récoltée sera versée en faveur de la lutte contre le cancer de la prostate.

Si le cœur vous en dit, cliquez sur la photo pour accéder à sa boutique.

Bonne soirée!

movember.PNG

 

 

Pourquoi je ne partage pas mes photos sur Pinterest, et pourquoi j’aimerais que vous en fassiez autant quand il s’agit de mon travail.

Bonjour,

     Cet article devait s’intituler au départ: « Arrêtez de partager mes photos sur Pinterest », parce que je viens de consacrer une heure et demie à faire divers signalements, et je voyais mon premier lundi matin de vacances différemment.

     Un bon nombre des épingles trouvées sur Pinterest provenaient de mon blog, ce qui signifie que certains lecteurs se permettent d’épingler mon travail sans mon accord.

     Pour rappel, je marque sur toutes mes photos : « No share on Pinterest », ce qui signifie pas de partage sur Pinterest ».

     Pourtant, dans les heures qui suivent, mes photos se retrouvent sur Pinterest, via mon compte Instagram ou via ce blog. Cela signifie que certains ne respectent pas mon travail et en disposent à leur guise. C’est pourtant marqué en rouge sur l’image.

lion pinterest.PNG

     Je vous informe que désormais je signale toutes les épingles et je demande une pénalité à l’encontre du compte utilisateur qui a épinglé mon travail, ainsi qu’à l’encontre de tous ceux qui ont ré épinglé l’image, malgré l’interdiction inscrite dessus. Au bout d’un certain nombre de signalements, Pinterest supprimera les comptes utilisateurs en question.

      Pourquoi?

      En moins d’un an, j’ai été obligée de faire plus de 2500 signalements pour faire retirer des copies de mon travail un peu partout, copies dans un but commercial bien sûr, et sans mon nom.

      Quel rapport avec Pinterest?

     Je l’ai compris récemment, en discutant avec les personnes qui avaient « volé » mon travail, le problème c’est Pinterest.

      Les conditions d’utilisation de Pinterest sont claires: vous ne pouvez partager que vos propres images sur Pinterest (autrement dit, quand vous partagez les miennes, vous me volez et vous vous attribuez mes droits et mon nom).

     Les personnes qui naviguent sur Pinterest partent du postulat que je partage moi-même mon travail, et donc que je cède mes droits, ce qui n’est absolument pas le cas!

      Je vous montre trois extraits de conversation que j’ai pu avoir dernièrement, je pense que vous trouverez facilement le point commun.

      Pour la première photo, la personne vendait mon perroquet (malgré ses dires) et se l’attribuait. Motif? Pinterest.

conversation 1

      Pour la deuxième, la personne vendait une de mes filles vintage sur Little Market, sa réponse est claire: Pinterest.

conversation 2

      La troisième: c,’est très clair: si vous ne voulez pas être copiée, ne partagez pas sur Pinterest. Comment dire… Mais je ne partage pas sur Pinterest!

conversation 3

       La quatrième, une qui m’a posé énormément de problèmes: j’ai utilisé Google Trad pour comprendre, elle dit clairement que la photo a été réépinglée plus de 500 fois sur Pinterest et que je n’ai donc plus aucun droit sur la création qui est dessus. La création en question a été récupérée, publiée sans mon nom et vendue des dizaines de fois à cause de ce post. J’ai fait des dizaines de signalements rien que pour ce diagramme. Je n’ai jamais posté cette photo sur Pinterest.

vol 2.PNG

      Vous allez me dire: si vous ne voulez pas être copiée, ne publiez pas, hé bien non! Le débat ne se limite pas à ça. Je sais que je serai copiée et mes créations seront vendues sous le manteau, c’est le jeu.

      Mais à cause de Pinterest, le débat change: j’ai affaire ici à des gens qui vendent mon travail, le publient un peu partout sur Internet avec leur nom et sans le mien, juste parce qu’ils pensent que j’ai abandonné mes droits en publiant mon travail sur Pinterest, alors que ce n’est pas le cas.

     Le pire, c’est que je me fais agresser quand je cherche à faire valoir mes droits, c’est un comble!

    Je suis désolée d’avance pour celles et ceux qui me lisent et qui n’ont jamais créé aucune épingle sur Pinterest, mais il me semble que ce rappel était nécessaire car comme je le dis au début de l’article, j’ai gâché des heures et des heures rien qu’en faisant des signalements qui auraient pu être évités.

    Je demande à celles et ceux qui ont épinglé mon travail de bien vouloir supprimer leurs épingles, merci d’avance.

    Je partage pour le plaisir de ceux qui connaissent mon blog, et je pense que mon travail est facile à trouver pour ceux qui veulent en disposer, sans avoir besoin de passer par Pinterest.

     Passez un bon lundi.

 

 

 

 

 

Sortie du livre Le BrickStitch.

Bonjour,

Ce n’est plus un secret depuis quelques temps, Lili_azalée, Pauline_Eline, Mamzellelulu et moi-même nous sommes réunies pour écrire un livre sur le Brickstitch.

Son nom? Le BrickStitch (facile à retenir! 🙂 )

couverture.PNG

Ce joli projet a été porté très efficacement par toute l’équipe des Éditions de Saxe, que nous remercions vivement.

Nous vous proposons 200 modèles, dont plus de la moitié d’inédits, un tuto très détaillé pour maitriser la méthode du brickstitch, et une liste de matériel avec références précises, pour vous permettre de commencer (ou continuer) avec du matériel de qualité.

Tous nos diagrammes sont accompagnés des références couleurs, et d’une flèche pour vous indiquer le début du tissage.

Vous pouvez le trouver dès à présent sur le site des Éditions de Saxe ici, ou en précommande sur Amazon et sur la Fnac.

Quatre exemplaires sont à gagner sur nos comptes Instagram, n’hésitez pas à tenter votre chance!

Vous trouverez également un premier avis sur le livre sur le blog de Caticoud.

Voilà, nous espérons que ce livre vous plaira!

En attendant, je continue bien sûr à partager trucs, astuces, tutos et diagrammes gratuits avec vous 😉

Belle journée!

 

Suite de l’article d’hier sur la protection des œuvres.

Bonjour,

J’ai eu un certain nombre de questions hier, à propos de la valeur juridique des licences Creative Commons en France.

Je suis donc allée farfouiller sur les sites de l’État et j’ai trouvé une fiche intéressante que je mets à votre disposition.

http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm

En voici un extrait:

« L’octroi de la protection légale est conférée à l’auteur du seul fait de la création d’une forme originale.

Le droit d’auteur protège donc les œuvres de l’esprit sans que l’auteur n’ait à accomplir une quelconque formalité administrative de dépôt ou d’enregistrement préalable. Les règles relatives au dépôt légal n’exercent donc aucune influence sur la naissance des droits d’auteur.

Néanmoins, l’existence d’un dépôt ou d’un enregistrement, notamment dans le cadre d’un contentieux, peut être de nature à faciliter la preuve de la paternité et la date de la création de l’œuvre. À cette fin, l’auteur peut dater de façon certaine la création de son œuvre et s’identifier comme auteur :
– auprès d’un huissier ou notaire ;
– auprès d’un des 19 centres de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) présent à Paris et en région, via l’utilisation d’une enveloppe soleau – enveloppe double dont l’une des parties est renvoyée au déposant, après enregistrement et perforation – dans laquelle l’auteur introduit les éléments qu’il souhaite dater ;
– auprès de l’une des sociétés de perception et de répartition des droits, choisie en raison de son objet social.

L’auteur peut également s’envoyer à lui-même ou à un tiers l’œuvre sous pli fermé avec accusé de réception sans ouvrir l’enveloppe lors de la réception, le cachet de la poste faisant foi. »

Le problème que vous allez rencontrer est cette fameuse preuve d’antériorité, c’est à dire qu’il faudra que vous prouviez que vous avez eu l’idée en premier.

Si vous êtes face à une entreprise américaine, telle qu’Etsy, Amazon, Facebook, Instagram… en cas de litige, votre licence Creative Commons (qui est une licence américaine) est une preuve de droit d’auteur, et on vous donnera donc raison.

Si vous êtes en France face à une entreprise française: la licence Creative Commons ne suffisait pas au départ comme preuve suffisante d’antériorité, mais j’ai vu des litiges récents dans lesquels la partie adverse acceptait la licence Creative Commons comme preuve suffisante d’antériorité. C’est donc à suivre.

Je vous conseillerai donc ceci: dans tous les cas, enregistrez toujours votre travail sous licence Creative Commons, que vous soyez professionnels ou que vous cherchiez simplement une activité complémentaire. Dès que vous serez confrontés à un litige via un site ou un réseau social, votre licence vous permettra de faire valoir vos droits.

La licence est par ailleurs très facile à faire parvenir à la partie adverse, il vous suffit de faire une capture d’écran, et cela règle 90 pour cent des litiges très rapidement.

Si vous êtes un petit créateur qui voit essentiellement son activité comme un loisir, je pense que vous pouvez vous contenter de ces licences également.

Si vous êtes professionnel et que votre activité prend des proportions importantes (boutique, kits…), ne prenez pas de risques et protégez votre travail par l’un des moyens indiqués dans l’article cité au dessus. Dans tous les cas cela passe par une reconnaissance de l’État Français (INPI, la Poste, huissier ou notaire…). Pour ma part, je tenterais bien l’envoi par la Poste, ou l’enveloppe Soleau en ligne…

Voici un lien direct vers le site de l’INPI qui vous permet d’accéder à la version en ligne de l’enveloppe Soleau:

https://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations/e-soleau

Voici le lien qui vous permet de commander la version papier:

https://www.inpi.fr/fr/enveloppe-soleau

Dans tous les cas, n’oubliez pas de préciser la nature de votre protection sur ou sous votre photo, c’est obligatoire.

J’espère que cet article vous aura été utile, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

Bonne journée!

 

 

 

Comment et pourquoi publier son travail créatif.

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’ai envie de faire le point sur le partage du travail créatif. Dans quelles conditions, avec ou sans restrictions, dans un but lucratif ou pour le simple plaisir du partage…?

Je m’excuse par avance de cet article qui peut paraître un peu complexe, mais je vous promets qu’il y aura des éléments concrets dedans 🙂

Comme vous le savez, j’enregistre toutes mes créations sous licence Creative Commons. Je choisis l’une des plus restrictives, la CC BY NC ND 4.0, qui interdit la modification ou la commercialisation de mon travail. J’autorise par contre la reproduction pour usage privé, ce qui ne serait pas possible avec un Copyright.

Mais il existe chez Creative Commons d’autres formes de licences plus souples, qui autorisent l’utilisation de votre travail de façon plus ou moins large.

Pour rappel, les licences Creative Commons ont été créées dans le but d’assouplir les droits d’auteur, jugés trop restrictifs. Elles suivent le courant de liberté souhaité par le concepteur de GNU, avec l’idée que les brevets et droits d’auteur sont un frein à la créativité. Ces licences sont reconnues et acceptées internationalement.

Voici vos différentes options quand vous partagez votre travail.

Rappel: CC veut dire Creative Commons, BY signifie By you (cela fait référence au nom de l’auteur), NC veut dire No commercial et ND signifie No derivatives, pas de dérivés).

  1. Vous ne voulez pas que votre œuvre soit reproduite, commercialisée, diffusée… et vous souhaitez vous réserver tous les droits: vous devez mettre votre travail sous copyright.
  2. Vous ne voulez pas que votre œuvre soit commercialisée, modifiée, mais vous acceptez qu’elle soit reproduite pour usage personnel: vous devez choisir la licence CC-BY-NC-ND 4.0.
  3. Vous acceptez que l’on reproduise votre œuvre originale, et qu’on en crée des dérivés, à condition qu’il n’y ait aucun usage commercial: vous devez choisir la licence CC-BY-NC 4.0
  4. Vous acceptez la reproduction de votre travail, même à des fins commerciales, et vous acceptez qu’on produise des dérivés de votre travail, mais les œuvres dérivées doivent être enregistrées sous la même licence que votre travail originel (par exemple, le produit dérivé ne peut pas être placé sous copyright): vous devez choisir la licence CC-BY-SA 4.0.
  5. Vous acceptez toute utilisation de votre œuvre originale, même commerciale, mais vous refusez la modification et la création de produits dérivés: CC-BY-ND 4.0
  6. Vous acceptez toute utilisation de votre travail, que ce soit la commercialisation ou la création de produits dérivés, mais vous souhaitez être cité comme auteur: CC-BY 4.0
  7. Vous cédez tous vos droits, et ne souhaitez pas être cité comme créateur: CC0-1.0

Ci dessous, je vous remets une capture d’écran de l’endroit où vous pouvez sélectionner la licence qui vous convient: ici, j’ai choisi la licence CC BY ND 4.0.

creative commons.PNG

J’espère que cet article vous aura été utile: les licences Creative Commons vous donnent la possibilité de partager votre travail dans toutes les conditions que vous pourriez envisager.

Il est par contre à mon sens nécessaire d’enregistrer votre travail, quelle que soit la licence que vous choisirez, car vous ne savez pas de quoi demain sera fait.

Bonne soirée!

 

 

Les perles mates transparentes.

Bonjour,

Aujourd’hui je vous parle des perles mates transparentes.

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Elles apparaissent souvent sous la désignation « mat transparent » ou « semi mat transparent », les « semi mat » étant légèrement plus opaques.

Elles ont l’aspect et la texture du verre poli, et elles sont assez fragiles. Elles sont régulières (bien plus que les silk satin).

Pour leur utilisation: je trouve qu’elles donnent un aspect gourmand, velouté, aux tissages.

Ci dessous quelques exemples: le jaune de la banane, le centre du coeur coco et le bord bleu du béret. Mon Petit Bazar utilise aussi beaucoup le marron pour ses créations, je pense à la poule ou au cocktail coco.

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Bon tissage!