Oh rage, oh désespoir, oh bidoche ennemie (pardon Corneille).

Bonjour mesdames, (et peut-être messieurs),

Aujourd’hui j’aborde un sujet qui fâche et qui est lié aux perles et surtout aux heures de tissage: la prise de masse graisseuse et les douleurs musculaires.

Depuis quelques temps (trois ou quatre mois), je tisse sur le fauteuil POANG de la maison.

Le POANG c’est ça:

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Il est certes très confortable, mais il a l’inconvénient d’arrondir les lombaires et de faire ressortir le ventre, si petit soit-il. J’ai essayé de tisser le dos droit sur un tabouret, mais ça devient rapidement très inconfortable.

Et là, je viens de découvrir avec horreur (et désespoir) que cette posture commençait à créer lentement mais sûrement une brioche, une bouée, un coussin à eau, de la bidoche, bref vous avez compris: du ventre.

A croire que le fait d’arrondir le dos de cette façon envoie toute la graisse dans la région abdominale. En dehors de toutes considérations esthétiques, c’est surtout qu’il me gêne dans mes pantalons et ce n’est vraiment pas agréable.

Sans oublier les douleurs dans les bras, les épaules, le dos etc…

Bref, pour toutes celles qui se sentent concernées par ce problème, et qui culpabilisent quand elles tissent parce qu’elles restent trop longtemps assises, je vous propose quelques exercices tirés des années bénies où je m’entrainais 5 à 6 heures par semaine (les années AV EN, comprenez les Années Avant Enfants).

L’idée, c’est de continuer à consacrer du temps au tissage, tout en gardant en tête deux trois exercices qui permettent de garder un corps en état de marche.

Pour celles qui vont en salle de sport: deux mots: vélo elliptique. C’est plus complet que le tapis de course ou que le vélo et c’est redoutable sur la région de la bouée et des fessiers.

Si vous avez un peu de temps à consacrer au sport, c’est ce qu’il vous faut (deux à trois fois par semaine, au moins 20 minutes à chaque fois).

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Pour celles qui ont moins de temps, ou pas la condition physique pour faire cet exercice, voici quelques entrainements très utiles:

Notre vieil ami l’exercice du gainage, très apprécié des sages femmes quand on commence la rééducation des abdominaux après l’accouchement:

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Essayez de tenir au moins trente secondes, et de faire un peu plus à chaque fois. L’idéal est d’enchainer trois séquences de gainage avec temps de repos court entre chaque. N’oubliez pas de contracter le périnée et les abdos pendant que vous faites l’exercice.

Voici un exemple de défi gainage:

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Je vous conseille fortement de faire également le gainage sur le côté et sur le dos.

Sur le côté, c’est assez physique, faites-le uniquement si vous vous sentez à l’aise.

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Par contre, quelle que soit votre condition physique, je vous encourage à faire le gainage sur le dos: il a pour avantage de mobiliser la colonne vertébrale, et de déverrouiller le dos.

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Pour chacun de ces exercices, pensez bien à serrer le ventre et le périnée pendant l’exercice (dans votre tête, essayez de coller votre nombril à votre colonne vertébrale).

Enfin pour les douleurs dans le dos, la solution, c’est souvent de remuscler les bras et le dos lui-même.

Même l’Assurance Maladie le dit 🙂

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Voici l’extrait d’une vidéo très bien faite: (même sans les poids, ça travaille).

Voilà, dans tous les cas, n’oubliez pas de bouger votre corps un maximum, que ce soit en vous baladant ou en prenant plus souvent les escaliers.

Voilà, j’espère que cet article vous aura été utile,

Bon dimanche!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le défi #couleursmiyukiduprintemps

Bonjour à tous et à toutes!

Lili Azalée, Perles and Co et moi vous proposons un défi sur les couleurs du Pantone du printemps 2018.

Ce défi est né d’une proposition de Marlène et Audrey de Perles and Co au salon Création et Savoir Faire en novembre 2017. Avec Mamzelle Lulu et Lili Azalée, nous vous avons concocté un projet autour de ce thème, mais ce n’est pas encore prêt 😉

En attendant, voici l’affiche du défi. L’idée est simple: on vous impose les 9 couleurs ci-dessous (ou leurs équivalents) à partir desquelles vous devez créer votre propre motif.

Vous pouvez également reprendre les couleurs proposées et les adapter à un motif déjà existant (en n’oubliant pas de citer la créatrice originale).

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Voici la création d’Aurélie et la mienne pour l’occasion:

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Voilà, vous pouvez utiliser des couleurs similaires si vous n’avez pas les bonnes, mais vous devez rester impérativement dans les mêmes tons.

Je vous joins le lien vers le blog de Lili Azalée, où elle a commencé à répertorier les couleurs similaires.

Bonne journée et bon tissage!

 

 

 

 

 

 

Customiser une carte postale avec une création en perles miyuki.

Bonsoir,

Ce soir, un premier article sur les utilisations possibles de nos précieux tissages.

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Je viens de découvrir les cartes Pickmotion, et cela m’a donné une idée que je souhaite partager avec vous.

Les cartes Pickmotion sont en vente un peu partout (j’ai trouvé les miennes à Cultura), ce sont des cartes postales présentées comme des clichés Instax (les nouveaux appareils type Polaroïd).

Ci dessous quelques exemples:

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La partie photo est brillante, alors que la partie blanche est mate, vous pouvez donc facilement écrire dessus.

Voici comment j’ai customisé la carte ci-dessous:

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Pour la customiser, j’ai utilisé: du scotch 3D double face 2 mm d’épaisseur, très utile pour le scrapbooking, des ciseaux, mon tissage flamant rose, un stylo Pigma Micron taille 8 et le livre de lettrage de Marika Salerno, du blog Letters Love Life.

Pour celles qui aiment le lettrage, je vous conseille vivement ce livre, il est extrêmement bien fait. L’auteur propose plusieurs pages d’entrainements variés, avec des lignes de copie (un peu comme à l’école 🙂 )

C’est bien fait, complet, et joli.

Voici deux pages pour vous donner une idée.

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Pour customiser la carte, c’est tout simple:

1-  Calligraphiez votre message en bas de la photo, sur la partie blanche (ne collez votre tissage qu’à la toute fin, car le scotch 3D est très difficile à décoller ou à déplacer. Vous devez être sûr de l’effet général de votre carte avant de placer votre tissage).

Pour la calligraphie, attention: si vous utilisez un crayon papier pour dessiner vos lettres, vous ne pourrez pas gommer trop souvent: la partie blanche de la carte est mate, et les traces de crayon rayent la carte.

N’utilisez pas de stylo bille pour votre calligraphie: le bille ne marque pas la carte correctement, et l’effet est irrégulier.

2- Choisissez l’endroit où vous voulez coller votre tissage.

Collez au dos de votre tissage de fines bandes de scotch 3D (l’épaisseur 2 mm est parfaite, elle donne du relief à votre carte de façon harmonieuse).

3- Collez enfin votre tissage sur votre carte: attention, le scotch accroche très bien, vous n’avez droit qu’à un seul essai.

Le résultat ci-dessous en gros plan: le scotch 3D a donné un léger relief supplémentaire au flamant. Désolée pour la calligraphie, j’ai de sacrés progrès à faire 😉

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Voilà, cette carte sera bientôt offerte à une Instacopine et j’espère qu’elle lui plaira!

Bonne soirée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’évolution du chapeau panama.

Bonsoir,

Ce soir « rétrospective » sur un de mes tous premiers modèles, le chapeau panama.

Je l’ai dessiné entre le 19 août et le 22 août 2016, et il m’avait donné de fil à retordre.

Je l’ai repris pour le livre Le Brickstitch, version flamant rose, puis ces derniers jours, pour une version plus tropicale.

Un an sépare chaque version, et j’ai trouvé amusant de vous les montrer. La modification essentielle sur la dernière version est la façon dont j’occupe l’espace sur le motif.

Sur les deux premières versions, j’avais dessiné un grand motif (un citron et une tête de flamant) puis des petites fleurs et des mini citrons pour remplir l’espace et ne pas faire un chapeau trop vide.

Pour la dernière version, après avoir dessiné les hibiscus, j’ai cherché longuement un mini motif pour remplir le reste du chapeau (j’ai essayé avec des feuilles, des points de couleur…)

Finalement, j’ai opté pour un maillage avec deux couleurs de perles, une nuance café au lait, et une nuance crème, en choisissant la même finition (mate opaque) pour que les deux nuances se confondent presque.

Je suis assez contente du résultat, je trouve que le maillage ne charge pas trop le motif.

Et vous qu’en pensez-vous?

Bonne soirée!

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Comment Instagram applique-t-il ses conditions d’utilisation? Ou les joies de la censure à l’américaine.

Bonsoir,

Ce soir court article à propos d’Instagram et de ses conditions d’utilisation.

J’ai lu dernièrement plusieurs post concernant Instagram et la censure qui y est appliquée.

Le premier exemple est Julie Flamingo, qui a vu tous plusieurs de ses post signalés et supprimés parce qu’ils représentaient des seins nus. Le premier post était un cliché artistique d’Helmut Newton, le deuxième post était une affiche de prévention contre le cancer du sein.

Elle a lancé par la suite une campagne nommée #liberetonteton, donc le but est de partager un maximum de photos de seins nus, car Instagram ne fait visiblement pas la différence entre pornographie et photos artistiques ou de prévention. Par contre le réseau social laisse circuler des images très suggestives, avec de très jeunes filles tout justes couvertes d’un morceau de tissu. Mais tant qu’il n’y a ni téton, ni poil pubien, tout va bien.

Pour revenir à Julie Flamingo, Instagram a réagi en lui faisant subir un shadowbanning : toutes ses photos sont devenues invisibles sur les hashtag.

Je rejoins totalement Julie Flamingo et la soutiens sur son combat: le corps de la femme ne devrait pas subir une telle censure.

Les autres exemples que j’ai rencontrés sont ceux des comptes que j’ai pu signaler pour vente de contrefaçon. Au bout de plusieurs signalements, ces comptes ont été supprimés.

Ce que j’ai découvert par la suite, c’est que ces comptes ont été supprimés sans aucune explication. Les utilisatrices se sont retrouvées dans l’incapacité de se connecter à leur compte, qui a été purement et simplement été effacé sans autre forme de procès. Elles ont imputé cette suppression à un piratage massif, alors qu’elle était due à un trop grand nombre d’infractions à la propriété intellectuelle.

Instagram gère ses utilisateurs comme bon lui semble. Nous n’avons aucun moyen de faire plier ce réseau, et ils nous invitent eux-mêmes avec beaucoup d’ironie à les rejoindre dans la baie de San Francisco s’il nous venait à l’esprit de les poursuivre en justice, puisqu’ils sont sous la juridiction de l’état de Californie.

Mon raisonnement est le suivant: dans le cas de Julie Flamingo (et pourtant, Dieu sait que je soutiens son combat), et des comptes de vente de contrefaçon, les utilisatrices n’ont pas respecté les conditions d’utilisation d’Instagram. Or les conditions d’utilisation d’Instagram font office de loi sur ce réseau, et nous sommes obligés de nous y plier. Dans le cas contraire, nous n’avons plus qu’à quitter ce réseau.

L’erreur de ces utilisatrices est de vouloir appliquer leurs valeurs culturelles, ou les lois sur la propriété intellectuelle de leur pays à Instagram, qui est un réseau américain, et qui respecte donc les valeurs américaines, et les lois américaines.

Dans le cas de Julie Flamingo, il était clair que ses valeurs féministes allaient poser un problème sur un réseau américain: rappelons tout de même que les américains ont une conception très différente de la nôtre de ce qui est tolérable ou non.

Exemple avec l’affiche ci-dessous: les Américains ont censuré… la cigarette, alors que l’arme a été laissée sur l’affiche.

Rappelons également que 40 pour cent des Américains sont créationnistes, (le lien va vers un article vérifié de Wikipedia) contre 9 pour cent en France, et je vous joins un article du Monde à ce sujet.

Bref, tout cela pour dire que les valeurs américaines sont parfois très éloignées des nôtres, mais ce sont elles qui régissent Instagram, et c’est donc à nous de nous y adapter, et non l’inverse. Si vous voulez rester sur Instagram, il faudra mettre vos valeurs dans votre poche, et prendre en compte leurs valeurs à eux.

Enfin, quelques conseils pour vous servir d’Instagram en toute tranquillité:

  • Lisez attentivement leurs conditions d’utilisation (elles sont très simplifiées et faciles à lire): si vous n’êtes pas d’accord avec leurs conditions, n’ouvrez pas de compte: vous perdrez. N’oubliez pas, vous êtes chez eux, ce sont eux qui décident.
  • Protégez vos créations sous un régime reconnu par les lois américaines (c’est le cas des Creative Commons, qui sont des licences américaines). Instagram reconnaîtra bien plus facilement vos droits d’auteur en cas de réclamation.
  • Si vous voulez être contestataire et porter un message féministe, faites le en vous débrouillant pour contourner leurs règles: par exemple, j’ai posté une photo de Marilyn Monroe seins nus, avec un voile transparent. La photo n’a pas été censurée. Postez des photos suggestives, qui porteront votre message de façon indirecte. Ils n’y toucheront pas.

Voilà,

J’espère que cet article vous aura été utile,

Je vous souhaite une bonne soirée!

 

 

 

 

 

 

 

 

La création du jour et la chanson du jour :)

Bonjour,

Voici un flamant rose (encore un! On ne s’en lasse pas), tissé suite au défi que j’ai lancé sur le groupe Facebook. L’objectif est d’inonder la perlosphère de jolis flamants 😉

Voici la bête, et la photo d’origine.

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flamant souple

Et ci-dessous, la chanson que j’ai en tête depuis deux jours déjà. Rien à voir avec les flamants, allez savoir pourquoi elle est là, celle-ci. Elle fait partie de l’un de mes films préférés, Phantom of the Paradise. Je vous mets sa petite sœur pour la route.

Bon vendredi et bonnes vacances! Ou bonne reprise 🙂

 

 

 

J’me présente, j’m’appelle Emilie… ou pourquoi je tisse des perles.

Hello,

Ce soir, un article un peu personnel suite à une question qui m’a été posée.

Je réalise que je ne me suis jamais réellement présentée, et c’est donc l’occasion de le faire.

Je commence par le titre: j’ai constamment de la musique dans la tête (à en devenir dingue parfois). Par exemple, pendant que je tissais mes poissons, j’avais La maman des Poissons de Boby Lapointe dans la tête. Pour la noix de coco, c’était le refrain de Fresh,  de Kool and the Gang (she’s fresh, fresh, exciting).

Tiens en bonus, le lien vers la chanson:

Et en cherchant un titre, c’est la chanson de Balavoine qui s’est imposée (J’me présente, je m’appelle Henri.)

Voilà, maintenant grâce à moi, vous avez de la musique qui tourne en boucle entre vos deux oreilles. Mais vous êtes capables de vous la sortir de la tête. Comme dirait France Gall, résiste, prouve que tu existes 😉

Revenons à nos moutons: donc je me présente, je m’appelle Emilie, j’ai 35 ans (je passe à 36 dimanche, mais pour l’instant, je m’accroche à mes 35!).

J’ai trois enfants qui ont, on va dire, du caractère, un mari sexy (si, si, il ne vieillit pas, c’est fou), un gros labrador (qui lui, vieillit), et je suis professeur de français depuis 11 ans (j’ai reçu mon décompte de points retraite, il ne me reste plus que 28 ans à faire: je serai alors un vieux prof auquel les élèves demanderont s’il a côtoyé les dinosaures. Cette question a déjà été posée, vrai de vrai).

Venons en aux miyuki: c’est ma belle sœur Camille qui m’a fait découvrir ces perles en avril 2016. Je n’avais jamais été trop attirée par les perles avant de découvrir ces petites merveilles.

Je pratiquais par contre déjà les loisirs créatifs: j’ai réalisé plusieurs albums de scrapbooking et un carnet de voyage, que j’ai entièrement illustré à la main. J’ai toujours aimé les domaines artistiques, et j’ai pratiqué le violon pendant plus de 20 ans.

J’ai eu tout de suite le coup de cœur pour ces perles minuscules, car elles permettent de dessiner des motifs précis et colorés. Et il y a le plaisir de créer un objet de toutes pièces. Enfin, elles sont déclinées dans une variété de couleurs que je trouve remarquable (je reviendrai à la couleur plus bas dans l’article).

La question qui m’a été posée aujourd’hui est la suivante: est-ce que je fais exprès de mettre énormément de nuances dans mes tissages pour empêcher la copie et la reproduction? Est-ce que je complique volontairement mes tissages?

La réponse est non, pas du tout. Dernièrement, c’est vrai que j’ai développé un style de plus en plus réaliste, avec un grand nombre de dégradés. Ci dessous, ma dernière création.

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La première raison, c’est que je travaille de plus en plus à partir de photos réelles. J’essaie, grâce en particulier aux camaïeux et aux différentes textures, de respecter au mieux la réalité.

La deuxième raison, c’est que la couleur et les textures, c’est ma religion. Je suis totalement accro. Je suis une cible parfaite pour les marques qui font des vitrines de produits avec des couleurs vives et des arc-en-ciel de couleurs, et qui travaillent sur la texture de leur produit.

Exemple ci dessous:

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Du coup, j’ai un nombre incroyable d’objets et de vêtements qui ne me servent pas et qui n’ont pas d’autre utilité que d’être beaux. J’aime simplement les regarder.

Alors forcément, on retrouve ce penchant dans mes tissages. Plus il y a nuances de couleurs et de textures, et plus je suis satisfaite.

Enfin, depuis toute petite, j’ai appris à focaliser mon regard sur les détails. En effet, mes parents m’ont eue très jeune, et ils ont terminé leur éducation artistique en m’emmenant partout avec eux.

Malheureusement, ils avaient un goût prononcé pour les tableaux morbides de Jérôme Bosch et les scènes de dissection. Quelques exemples ci-dessous:

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Pas terrible, hein? Hé bien, j’ai découvert que la seule façon de supporter ce genre de tableaux, c’est de s’attarder sur les détails, en oubliant le sujet: le mouvement des flammes, la lumière et l’ombre, les couleurs. Cela permet de résister à des heures de visites au musée.

C’est comme cela que mon regard se conduit encore aujourd’hui: le vol d’oies sauvages sur une bouteille de vodka, le coquelicot rouge et presque translucide qui sort d’un trottoir, le mouvement d’un tigre sur un T Shirt. N’importe quel détail peut être une source d’inspiration. Et surtout, on peut trouver de l’esthétique, si rassurant, dans n’importe quelle scène.

Vous comprendrez également pourquoi je ne dessine que des créations rassurantes et colorées: je ne réaliserai pas de tissages plus gothiques ou anatomiques, même si certains sont très bien dessinés.

Pour conclure, la raison essentielle pour laquelle je tisse, c’est la recherche de l’esthétique: tisser des modèles que j’ai dessinés, cela me permet de travailler les couleurs et les textures, et de créer quelque chose de beau, que je peux regarder ou porter ensuite. Et c’est un moyen d’expression artistique: quand vous regardez mes tissages, vous avez un aperçu de mon regard sur les choses. C’est une façon comme une autre de communiquer 🙂

Bonne soirée, et promis le prochain article sera bien moins philosophique 😀